Surmonter et dépasser son trauma pour enfin vivre plus épanoui(e)

Après un parcours universitaire Bac+5 en Droit à Angers, je suis partie vivre près de 3 ans à Londres où j'ai d'abord travaillé comme Retail assistant puis comme Juriste dans le secteur bancaire. De retour en France, j'ai eu l'opportunité de rejoindre à Paris un cabinet de recrutement comme consultante spécialisée sur les métiers de la Banque. La crise bancaire et financière de 2008 m'a poussé a reconsidérer mes options: j'ai demandé une rupture conventionnelle et je suis revenue sur les bancs de la fac pour me spécialiser en droit notarial. 

J'obtins mon Master 2 en droit notarial européen et entama le parcours du diplôme supérieur de notariat. Je me mariais dans la foulée et donnais naissance à notre premier enfant. Là, je faillis mourir en donnant la vie. Il y a un avant et un après.

 

L'annonce, désinvolte, de la pratique d'une hystérectomie d'urgence pour stopper l’abondante hémorragie dont je fus victime - depuis l'encadrement de la porte par un membre d'une nouvelle équipe de jour - fut un trauma dans le trauma, longtemps générateur de stress post-traumatique jusqu'à ce que je le travaille en EMDR. 

Le «  premier » trauma, c'est de s'endormir en salle d'accouchement sous l'effet de l'anesthésiant (oui parce que la péridurale n'a pas marché lors de la césarienne sinon "le tableau" n'était pas complet), pleine et entière, enceinte jusqu'au cou, au paroxysme de ma fertilité en quelque sorte et se réveiller les bras vides en salle de réanimation, vidée, également, de mon sang, sans mon enfant qui avait été transféré - je précise en bonne santé - en néonat - et coupée de mon utérus, en un mot: infertile mais vivante. Après un séjour de 6 jours en réanimation s'ensuit un deuil étrange à faire concomitamment à une grande joie.

Le plein et le vide ont ainsi cohabité tout le long de la période post-partum. Je refusais les anti-dépresseurs - ayant à l'époque un avis négatif sur la question - et rassembla mes forces pour "tenir", "en mode guerrière". Je fis alors pour la première fois l'expérience de l'hypnose qui m'aida à digérer la première strate de ce trauma.

 

Cependant ce trauma réveilla, en écho, un autre trauma qui remontait à mon enfance et à mon adolescence: je pris alors violemment conscience de la mémoire du corps et de ses répercussions. 

 

Mon ambition dans la vie changea: je voulais donner du sens à ce que j'avais vécu et aider les autres à surmonter leur trauma et les blessures intimes de l'enfance et du corps. 

 

Il me fallut 5 années supplémentaires pour terminer le cursus dans lequel je m'étais engagée en obtenant le diplôme de notaire tout en apprenant à devenir maman, accepter que j'avais fait ce parcours universitaire déjà long et volontairement prolongé de 4 ans pour finalement ne pas l'utiliser directement, faire le deuil d'une profession socialement "en vue" et financièrement avantageuse, l'assumer et enfin me former pour donner naissance à ma nouvelle vocation de thérapeute. 

 

En parallèle à la mise au monde de ce nouveau "moi", je mettais beaucoup de choses en place pour mon mieux être en pratiquant le yoga et la méditation et en me formant à divers outils d'accompagnement aussi variés que le Tuina, le Reiki, la Kinésiologie et enfin l'hypnose. 

 

Un autre marqueur de mon histoire que je partage ici brièvement car il fut une expérience transformative et riche d'enseignements est d’avoir entrepris avec mon mari un parcours de FIV et de GPA à l'étranger à l'issu duquel sont nés mes jumeaux. 

 

Enfin, la vie est faite de rebondissements et me donne encore et toujours des occasions de travailler sur moi. Le sujet du respect du corps de l'enfant et de la femme est quelque chose de fondamental pour moi et je suis malheureusement régulièrement "challengée" sur ce sujet, que ce soit au travers l'actualité ou plus proche de moi.

 

C'est un peu comme si la vie donnait l'occasion de travailler sur ses blessures en nous réactivant régulièrement jusqu'à ce que un réel travail de libération intérieure soit engagé, que quelqu'un se lève et dise STOP, coupe le cercle infernal de la répétition des traumas transgénérationnels. La vie m'a visiblement confié ce rôle et je relève cette mission du mieux que je peux, en endossant mes responsabilités, en faisant mon travail personnel et en accompagnant les personnes confrontées au trauma pour les libérer du stress post-traumatique et leur donner la chance de réaliser leur droit de naissance qui a été bafoué à un moment donné de leur parcours: tout simplement se sentir bien, confiant(e) en soi et en la vie, enfin sécurisé(e) dans ses fondements, pour donner naissance à la meilleure version de soi-même et s'autoriser à se réaliser en tant qu'individu. 

 

Ce travail de libération et de dépassement du trauma, je l'ai engagé en tout premier lieu grâçe à l'hypnose - et il est intéressant de relever que ma première formation en hypnose fût en Hypnose de l'accompagnement de la grossesse et de la naissance: l'Hypnonatal. 

En effet, c'est véritablement la naissance de mon premier enfant qui m'amena vers l'hypnose et plus tard, vers ma vocation de thérapeute. Une deuxième naissance, en sorte. Par la suite, j'obtins toutes mes certifications auprès de Lise Bartoli, psychologue, hypnothérapeute et autrice: hypnose et gestion des émotions, hypnose et enfants, hypnose et résonnance, hypnose - fertilité et gestion des complications de naissance, hypnose et peau. Pour couronner ce parcours de formation, je valida enfin un Diplôme Universitaire en Hypnose thérapeutique, UEMC, dirigé par Lise Bartoli. Pour "boucler la boucle", mon sujet de mémoire fut consacré à l'accompagnement de la femme enceinte par l'hypnose: mieux vivre sa grossesse et préparer son accouchement - en période COVID.  

 

Par la suite, l'EMDR fut un grand secours pour faire un grand coup de ménage et libérer le stress post traumatique et tous les schémas de pensées délètères pour ma santé mentale et mon bien-être. Constatant sur moi l'efficacité de cette méthode thérapeutique sur le stress post-traumatique, je me forma sur une méthode équivalente accessible aux hypnothérapeutes appelée "RITMO" (Retraitement de l'Information Traumatique par les Mouvements occulaires), et le propose depuis 3 ans en consultation avec beaucoup de succès. 

 

Enfin, je me tourna vers une pratique artistique personnelle assidue juste après la période covid, nourrie par une soif insatiable de créer. 

A titre personnel, mes mediums de prédilection sont l'écriture (projet en cours...), la peinture et la céramique.

 

Ainsi, mes peintures abstraites ont été exposées en 2024 à Paris au Parc des expositions de Versailles à l'occasion de l'exposition d'art contemporain 3F et à Madrid par la gallerie Azur en 2022 et la gallerie Van Gogh en 2024. 

 

À l'argile, le façonnage au tour de potier en particulier me fascine, sans doute parce que l'art du tour de potier consiste à façonner autour du vide. J'y vois une manière symbolique de me réparer: réparer le vide physique laissé par l'ablation de mon utérus, le vide longtemps laissé par le trauma de l'inceste et une manière de transmuter mon infertilité biologique en fertilité créative. 

Renouer avec son pouvoir créateur, un pouvoir que chacun d'entre nous détient et qu'il nous appartient de (ré)-activer, est une étape essentielle pour certains d’entre nous pour transmuter nos blessures de l'ombre vers la lumière! 

Créer, c'est réaliser quelque chose à partir du néant. Ceci est valable pour toute pratique artistique. C'est aussi "une autre manière de dire", salvateur quand la parole a bien souvent été impossible ou inaudible.

En faisant ainsi l'expérience de la force thérapeutique de la création, je poussa - comme toujours - jusqu'à me former pour proposer cet outil à ceux que j'accompagne: c'est ainsi que je me forme actuellement au sein du Centre d'Etude de l'Expression rattaché à l'hôpital Saint Anne à Paris, spécialisé en santé mentale. 

J'ai également affiné courant 2023/2024 ma pratique céramique en préparant le CAP tournage céramique et en parallèle le lancement de ma e boutique et de ma boutique atelier à venir sur Caudéran: Clarisse - Céramiste Bordelaise. 

Je signe de mon empreinte inspirée de la rune Algiz ( "le roseau") qui symbolise la résilience, l'adaptation et la protection du foyer. 

 

A celles et ceux qui le désirent comme indication spécifique, ou de manière "intercalaire" dans la prise en charge thérapeutique, je peux proposer ainsi des séances dédiées à l'écriture, à la peinture ou encore le tracé et bientôt, le façonnage de l'argile, comme outil d'expression de soi pour soutenir les transformations positives à l'oeuvre et non comme transmission d’une technique. 

 

Je vous accueille en consultation sur Bordeaux au Cabinet Croix Blanche, quartier Saint Seurin et à Caudéran, en face de l'école stéhélin. 

Sur demande, je peux également consulter à distance. 

 

Au plaisir de faire un bout du chemin ensemble pour vous accompagner vers votre mieux-être!

 

Clarisse GM